Mobilisation des recettes fiscales et engagement du secteur privé
Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (ICEA)
17 - 19 janvier 2019
Centre International de Conférences Abdou DIOUF
Dakar, Sénégal
La Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) est une plateforme d’échange qui a été instituée dans le but principal de faciliter les processus de transformation structurelle, en se basant sur une mutualisation des expertises et des bonnes pratiques en la matière et en initiant des débats de fond pour une mise en œuvre optimale des plans d’émergence. Les deux premières éditions de la CIEA, qui se sont tenues respectivement en 2015 et 2017 à Abidjan, avaient été l’occasion pour les dirigeants des pays africains, pour les experts nationaux et les partenaires techniques et financiers d’analyser différentes trajectoires d’émergence et d’approfondir les problématiques autour des thèmes retenus.
La troisième édition de la CIEA, organisée conjointement par le Gouvernement du Sénégal et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), a eu lieu du 17 au 19 janvier à Dakar (Sénégal), sur le thème central : Émergence, secteur privé et inclusivité.
MANIFESTATION PARALLÈLE - MOBILISATION DES RECETTES FISCALES ET ENGAGEMENT DU SECTEUR PRIVÉ
Samedi 19 janvier 2019, de 9h00 à 11h00
Cette manifestation parallèle a donné l’occasion de mieux comprendre les défis complexes liés à la mobilisation des ressources intérieures que rencontrent de nombreux pays d’Afrique et de réfléchir aux réponses à apporter, y compris avec l’aide des partenaires de développement. Les pays africains doivent mobiliser davantage de ressources, toutes sources confondues, pour accompagner la transformation structurelle de leurs économies au cours de la prochaine décennie, conformément aux ambitions de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Les ressources intérieures jouent un rôle décisif. Elles constituent la source la plus importante de recettes pour financer le développement durable. Même si certains pays ont accompli des progrès sensibles dans leur réforme fiscale, les coefficients de pression fiscale restent globalement faibles dans beaucoup de ces pays. Quelques-uns des secteurs économiques les plus dynamiques et les plus importants de la région bénéficient d’exonérations fiscales à grande échelle. Parallèlement, les entreprises multinationales suivent souvent des stratégies d’optimisation fiscale très complexes et agressives qui entraînent des pertes de recettes considérables pour les pays, notamment dans des secteurs économiques clés tels que les industries extractives.
Toutes les parties prenantes, y compris les pouvoirs publics, les partenaires de développement, les institutions financières multilatérales et le secteur privé, ont un rôle à jouer à l’appui d’une mobilisation plus efficace des ressources intérieures dans ces pays. Au cours de cette manifestation parallèle, des experts de haut niveau ont évoqué des exemples de réussite et les facteurs qui les ont rendus possible, et ont réfléchi à la façon dont les pouvoirs publics pouvaient nouer un engagement efficace avec le secteur privé, afin que les entreprises deviennent des « citoyens » responsables en Afrique.
Intervenants:
- M. Amadou Abdoulaye BADIANE - Directeur, Législation et Coopération internationale, Direction générale des Impôts du Sénégal
- Mme Samia ABDELGHANI - Conseiller fiscal, Centre de politique et d’administration fiscales, OCDE
- Mme Eunice KAMWENDO - Conseiller stratégique, Bureau régional pour l’Afrique, PNUD
- Mme Cemile SANCAK- Représentante résidente, FMI
Moderator:
- M. Ayodele ODUSOLA - Économiste principal et chef de l’Unité Stratégie et analyse, Bureau régional pour l’Afrique, PNUD
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